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Retour sur la collecte de données

La collecte de données pancanadienne a eu lieu du 30 mars au 6 mai 2022. Durant 5 semaines, les bibliothécaires, professeur.e.s et chargé.e.s de cours au postsecondaire en milieu minoritaire francophone étaient invités à participer à un questionnaire en ligne de 38 questions ouvertes et fermées.


D'un objectif ciblé de 30 questionnaires complétés, j'ai réussi à en recueillir 68 ! Il s'agit d'un taux de participation au-delà de mes espérances et je suis très reconnaissante de l'intérêt exprimé pour ma recherche.


Une autre grande réussite pour moi est la distribution des données à travers les provinces. Avec un début de collecte qui présentait surtout des résultats de l'Ontario et de l'Alberta, les semaines 4 et 5 ont été déterminantes. J'ai concentré mes énergies à recruter dans les provinces de l'Est et de l'Ouest, et le résultat a été très positif! Au final, j'ai une très bonne représentation des provinces de l'Ouest, avec 6 réponses de la Colombie-Britannique, 9 de l'Alberta, 4 de la Saskatchewan, et 6 du Manitoba, pour un total de 25 réponses (37%). L'Ontario comptent pour 20 réponses (29%). Et les provinces de l'Est, Nouveau-Brunswick (12), Nouvelle-Écosse (6) et l'Île-du-Prince-Édouard (4), comptent pour 32% des réponses. Cette dispersion assez égale des réponses à travers les différentes provinces va assurément donner une analyse plus robuste et intéressante.


Ayant toutefois essayé, je n'ai pas réussi à recruter de participants des provinces et territoires du Nord. Ceci n'est pas une grande surprise car il n'y a aucun établissement d'enseignement postsecondaire francophone ou bilingue (FR et EN) à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nunavut, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon. Il était donc difficile de recruter des participants.



Trois approches de recrutement

Mon recrutement s'est déployé en trois approches : publications sur Twitter, courriels sur listes de distribution professionnelles et courriels directs.


Twitter

Au courant de 5 semaines, j'ai fait 8 tweets qui invitaient des établissements d'enseignement postsecondaire à participer. J'ai eu quelques Mentions J'aime et des retweets, qui ont augmenté la diffusion de l'invitation, mais je ne crois pas avoir atteint ma cible avec cette approche. Mis à part la Faculté d'éducation de l'Université d'Ottawa, aucun autre des établissements ciblés n'a relayé ma publication.



Listes de distribution

J'ai également envoyé mon invitation de participer à la recherche à travers certaines listes de distributions, particulièrement les listes des réseaux sur l'éducation ouverte et les ressources éducatives libres. Bien que ces listes rejoignent souvent un public plutôt anglophone et que certaines couvrent le Canada et les États-Unis, j'ai quand même tentée ma chance de trouver des participants francophones en contexte minoritaire.


Il est difficile d'évaluer l'efficacité de cette méthode de recrutement, ne sachant pas qui sont abonnés aux listes.


Courriels directs

Le plus gros du travail de recrutement s'est fait par courriels directs et je peux confirmer que c'est par cette approche que j'ai réussi à compléter ma collecte de données avec succès.


En fouillant sur les sites des établissements d'enseignement postsecondaire bilingues et francophones, ainsi que les départements de français et d'éducation de diverses établissements anglophones, j'ai établi une liste de plus de 250 professeur.e.s, bibliothécaires et chargé.e.s de cours qui correspondaient au profil de participant recherché. Cette liste a évoluée durant la période de recrutement, passant d'une cinquantaine de noms à plus de 250, car j'ai continué à chercher en ligne pour trouver des participants potentiels.


J'ai envoyé des courriels d'invitation à participer à la recherche à ces contacts, en plus d'envoyer des courriels de rappel vers la fin de la période de collecte de données. C'est plus de 400 courriels envoyés! Je n'ai pas utilisé d'outil d'envoi massif de courriel, mais bien fait les envois "à la mitaine", comme on dit. J'ai personnalisé chaque courriel, en utilisant le prénom du destinataire, et je crois que cela à interpellé les participants. J'ai reçu plusieurs courriels de suivi des participants pour me dire qu'ils avaient rempli le questionnaire et qu'ils étaient intéressés par la suite du projet, ce qui m'a fait grandement plaisir.


Conseils pour futur.e chercheur.e

Le recrutement d'une collecte de données prend du temps et demande des efforts. Pour ma part, je n'ai pas lancé ma collecte et attendu patiemment que les gens y participent. J'ai été active tout au long de la période de recrutement, en continuant de chercher pour des participants potentiels, en effleurant les sites d'associations professionnels et groupes de recherches, et en envoyant beaucoup de courriels d'invitation et des courriels de rappel. J'ai fait des tweets de manière régulière. J'ai aussi observé mes statistiques de données, particulièrement de la provenance des résultats, à mesure qu'elles s'accumulaient. Avec ces indications, j'ai pu mettre mes efforts aux endroits les plus pertinents. Comme mentionné, au début de la collecte, la plupart des résultats venaient de l'Ontario et l'Alberta. J'ai donc fait des efforts considérable de recrutement dans les autres provinces à partir de la semaine 4 pour m'assurer d'avoir un ensemble de données plus représentatif de la situation canadienne. Ces efforts ont porté fruit.


En résumé, il ne faut pas négliger le travail de cette étape cruciale de votre projet de recherche. Aussi, il est important de suivre l'évolution de la collecte, dès le début, pour s'assurer de rencontrer nos cibles.


Catherine

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